Comment combler le vide de toute existence ? 

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Les personnages de cette pièce s'y emploient en s'étreignant, en se déchirant, en luttant pour conquérir un chimérique pouvoir. Mais leur lyrisme enfle jusqu'à une dérisoire grandiloquence et la démesure de leurs actes, loin d'affermir leur position dans ce monde, ne les mène qu'au néant dont un songe les avait détournés l'espace d'une vie. 

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Ne demeure que la troublante et sublime Alice sur scène, mise à nu par un humour féroce et éclairée par la poésie la plus tendre.

Ne subsiste que le rêve qu'elle a suscité en nous et qui se réalise enfin quand, dans le grand cabaret de nos illusions, elle interprète la chanson immortalisée par Louis Armstrong : "What a wonderful world". Quel monde merveilleux !